Berlin 1945, ce fut l'enfer

Éditions Les presses de la cité en 1985

Berlin, 22 avril 1945. Cette fois, ça y est, les Russes attaquent pour Ia liquidation définitive de la capitale allemande. Un grand cri traverse Ia ville : « Der Ivan kommt ! » (Ivan arrive !) Jean, prisonnier de guerre français, et Greta, jeune femme allemande, se trouvent fortuitement réunis pour être plongés dans cet enfer qui se prépare. Tantôt ensemble, tantôt séparés, car leur nature est orgueilleuse et leurs convictions opposées, ils vont vivre la semaine la plus terrible de la Seconde Guerre mondiale. Le ventre creux, la peur aux tripes, ils assisteront à la mobilisation des enfants qu'on arme pour les jeter contre les blindés soviétiques, à la révolte des mères qui se battent pour sauver leurs gosses, à la chasse sans pitié qu'exercent les SS contre les déserteurs, au massacre d’Anhalter Bahnhof et à celui du Jardin Zoologique. Ils verront l’atterrissage en catastrophe d’Hanna Reitsch et du général von Greim qui vont rejoindre Hitler dans son bunker de la Chancellerie avec l’espoir secret de l’arracher aux griffes de l’ennemi. Acculés, mitraillés de toutes parts, ils seront pris au piège du métro que le Führer fait inonder sans se soucier des milliers de femmes et d’enfants qui s’y sont réfugiés. Pas une histoire de guerre à proprement parler, mais celle d’une population en proie à la panique et qui se débat pour survivre, alors qu'elle est sacrifiée par son Dieu d’hier et les fanatiques qui l’entourent.

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